L’économie moderne peut-elle se passer de métropoles ? Non, répondent en choeur les chambres de commerce et d’industrie (CCI) membres de l’association des CCI métropolitaines (ACCIM).
Pour asseoir ses arguments, l’organisation s’appuie sur une étude «Les grandes métropoles, les coopérations métropolitaines et le développement économique territorial». Elle tente de démontrer comment les huit métropoles d’où sont issues les chambres membres de l’ACCIM sont complémentaires : aux côtés de Paris, la «seule métropole internationale», on trouve Marseille, Lyon, Lille ou Strasbourg qui revendiquent chacune leurs spécificités, tant en ce qui concerne leur positionnement économique que leur rayonnement géographique.
L’ACCIM voudrait créer une plus grande cohésion entre ces centres urbains regrettant qu’aujourd’hui, «si les aires métropolitaines montent en puissance et jouent pleinement un rôle de « moteur de croissance », la surenchère à laquelle se livrent les territoires pour attirer des entreprises et des emplois est contre-productive».
Pour développer les synergies, l’étude prévoit la création de «plate-formes inter-métropolitaines d’excellence» (PIME), afin de partager les savoir-faire de chaque métropole et de soutenir les PME dans leurs contacts avec les grands groupes présents dans les différentes métropoles. Les PIME permettraient également de développer le réseautage entre les acteurs des métropoles au plan national et international.
L’ACCIM préconise en outre la création d’une conférence économique des métropoles. Elle associerait les forces politiques et économiques de ces territoires pour construire un projet économique durable et partagé.
Pour en savoir plus
Retrouvez notre actualité du 14 octobre « Réforme des collectivités : les chambres de commerce veulent des métropoles fortes »
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