Vous êtes en fonction depuis mars dernier. Six mois après votre entrée en fonction, quel regard posez-vous sur ce métier d’élu en charge de la sécurité ?
Ancien juge, j’ai exercé un métier qui m’a mis en contact avec la délinquance, le crime et le terrorisme. Je ne suis donc surpris ni par l’ampleur, ni par la difficulté de la tâche.
Etre élu en charge de la sécurité, c’est un métier qui demande du sang-froid et de la vigilance. Tout n’est pas prévisible. Les faits divers, les poussées de violence ne connaissent pas de préavis. Dans ces circonstances, il me semble important de réduire au maximum l’exposition médiatique. J’entends bien la nécessité de s’exprimer lorsque l’on est en charge de l’administration de la vie de la cité, mais cela n’implique pas une réactivité de tous les instants, faute de quoi on deviendrait inaudible. Il existe un réel antagonisme entre celui qui exerce la fonction de responsable de la sécurité et la communication. Le faire savoir ne doit pas s’exprimer avant ...
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