Fin 2008, c’est un véritable tollé parmi la population. Après plusieurs refus du maire d’alors, la préfecture décide autoritairement d’augmenter les impôts locaux. Résultats : une facture en hausse de plus de 50 % pour les ménages. Le taux de la taxe d’habitation passe de 23,24 à 36,4 %, celui sur le foncier bâti de 26,91 à 42,15 %. La taxe sur le foncier non bâti progresse quant à elle de 40 points et celle pour l’enlèvement des ordures ménagères de plus de 12 points.
Une mesure inévitable – Impopulaire, la mesure était pourtant devenue inévitable, alors que la commune n’avait plus voté de budget à l’équilibre depuis 2006. Dans son rapport annuel de 2009, la Cour des comptes dresse d’ailleurs un état des lieux sans appel. Le déficit de la commune s’élevait fin 2008 à plus de 10 millions d’euros, soit un an de recettes fiscales, les charges de personnel représentaient 56,8% des dépenses de fonctionnement avec une masse ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Thèmes abordés