La préfiguration du futur établissement public culturel et commercial (EPCC) démarre : la région fait réaliser jusqu’en juin 2010 par l’Amicale Laïque un inventaire des collections archéologiques de Narbonne (éléments lapidaires et collections du Clos de la Lombarde). Parallèlement, elle a signé le 8 janvier 2010 un partenariat avec la Drac et le CNRS pour réaliser de 2010 à 2013 des fouilles subaquatiques des ports antiques de Narbonne. Ces fouilles représentent un budget de 2,65 millions d’euros (1,65 million de l’État et 1 million de la région).
1ère pierre en 2013
Pour définir les collections et le projet scientifique et culturel du futur musée, un conservateur général vient d’être recruté par la région au sein de son service patrimoine. Ambroise Lassalle, ancien conservateur de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême, ex-directeur du musée des Antiquités de Rouen, prendra ses fonctions en mars 2010.
Au premier semestre 2010, la région Languedoc-Roussillon lancera les études de programmation architecturale du musée de la romanité. L’architecte sera choisi en 2012 et la première pierre posée en 2013. Le musée devrait ouvrir en 2014. Selon la région, les musées archéologiques d’Agde, de Nîmes et de Lattes réfléchissent de leur côté à des projets d’extension et de modernisation, en lien avec la création du nouveau musée de Narbonne.
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