D.R.
La Cour des comptes demande une remise à plat des agendas 21. Voire un abandon pur et simple du dispositif. A Besançon, à Orléans, ou bien sûr au Comité 21, on défend le bilan d’un outil toujours pertinent pour structurer une politique de développement durable.
Ma Gazette
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« La valeur ajoutée des agendas 21 n’est pas toujours chiffrable. C’est un outil de dialogue et de contractualisation à-même de mobiliser les acteurs du territoire autour d’objectifs collectifs », estime le Comité 21.
Soutenant les démarches engagées par les collectivités, ce réseau des acteurs du développement durable défend son bébé. Il n’a pas apprécié le référé de la Cour des comptes envoyé cet été aux ministères de l’Écologie et de l’Intérieur et rendu public le 25 septembre.
Ayant évalué une trentaine d’agendas 21, la Cour dénonce leur grande hétérogénéité de méthode et de contenu. Elle regrette par exemple que 40 % du lot seulement aient été reconnus par le ministère de l’Écologie « au terme d’un processus peu sélectif ». Selon la Cour, les collectivités qui se lancent n’organisent pas toujours de concertations dignes de ce nom et oublient fréquemment de définir des indicateurs de résultats.
Un outil concret – Adjointe au maire chargée du développement durable à Orléans, Stéphanie Anton compare volontiers la démarche à une norme telle que ...
Bonjour,
Nous lisons : Les collectivités répondent aux attaques le la Cours des Comptes !! Pensez-vous que les agents qui travaillent à la CC soient des idiots ? Pensez-vous qu’ils ne savent pas lire entre les lignes ? Les remarques soulevées sont justifiées, et à l’inverse des collectivités, elle n’a pas à se justifier, elle note les problèmes et les écarts, et le signifie bien sûr. rappelons que la Cour des Comptes n’a pas de pouvoir Judiciaire, et d’aucuns pourraient dire…A quoi sert t-elle donc alors ? Certes, mais c’est tout de même peu le » Médiapart » de notre société. et c’est tant mieux.
Cdt