Adrien Roussel - Fotolia
Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié une note dans la collection « Le point sur » dédiée à la réutilisation après traitement des eaux usées pour l’irrigation des cultures, une solution permise par la réglementation mais encore peu mise en œuvre en France, contrairement, par exemple, à la Chine et aux Etats-Unis.
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Les raisons de ce manque d’engouement dans l’Hexagone ? « La France est peu confrontée à des situations de rareté de la ressource en eau » et « le prix plus élevé des eaux traitées que celui de l’eau prélevée dans le milieu n’est pas incitatif », observe le CGDD, qui pointe également une certaine « réticence » des Français à l’égard de cette pratique. Cette dernière a pourtant le mérite d’ « augmenter l’offre en eau dans les zones critiques », souligne le document [PDF], qui développe l’exemple d’Israël, où les coûts sont mutualisés entre les différents usagers pour favoriser le développement de cette réutilisation des eaux usées.
Cette étude présente des statistiques et études d’opinion intéressantes, développe un diagnostic sur les freins qui entravent la progression de cette pratique en France et propose des scenarii d’évolution pouvant à l’avenir répondre à la pénurie d’eau dans certains zones.
Les eaux usées traitées contiennent en sortie de station d’épuration des résidus médicamenteux. Et il a été observé que ces résidus ont un effet mutagène sur la faune aquatique.
Quel impact ces résidus peuvent avoir sur les cultures ?