Cette «départementalisation», déjà effective dans de nombreux départements, interviendra dés le 1er janvier 2010. Jusqu’à présent le fonds chargé de faciliter l’accès et/ou le maintien dans un logement aux personnes ou ménages à revenu modeste était géré par un organisme public, le Groupement d’intérêt public insertion logement (Gipsil). Créé en octobre 1993 le Gipsil réunissait notamment le conseil général et l’Etat qui avait d’ailleurs prolongé son fonctionnement pour cinq ans le 24 décembre 2008.
Mais Claude Roiron, la nouvelle présidente socialiste du département a décidé de réintégrer ce dispositif dans ses services notamment pour en améliorer le fonctionnement et pour le mettre en cohérence avec sa politique en faveur du logement.
Le conseil général entend également contrôler un dispositif doté de 2,6 millions d’euros en 2009 et abondé à hauteur de 80% par le département.
Pour le transformer en «outil plus performant», le Gipsil va donc être dissout et liquidé. Cette liquidation a donné lieu à une vive polémique interne. L’ancien président du département, Marc Pommereau (UMP) a ainsi parlé de «vision jacobine et de recentralisation» avec le risque de «recréer un service moins performant qu’auparavant».
De même, des conseillers généraux socialistes dissidents ont voté contre ce projet en dénonçant «un mécano administratif», dicté par du «dogmatisme» et en émettant des doutes sur «la réactivité du service interne créé».
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