«Rhône-Alpes Création est un des instruments financiers au service de la stratégie régionale en faveur de l’innovation et un opérateur financier pour appuyer notre politique globale», a affirmé Jean-Louis Gagnaire, vice-président à l’économie de la région.
En 20 ans, Rhône-Alpes Création (RAC), détenue à 36% par la région, a pris des participations dans 195 sociétés réparties dans les secteurs des biotech, des TIC, de l’industrie et des services, dont 55 sociétés sont actuellement en portefeuille, représentant 30% des prises de participation. 60 sociétés sont sorties avec plus-value (soit 11 millions d’euros), mais 80 entreprises ont disparu ou ont représenté des mauvaises affaires sorties avec moins-value.
«Sur 20 ans, on est à l’équilibre, on n’a pas perdu d’argent», indique Guy Rigaud, président du directoire de RAC. Par ailleurs, sur la même période, l’organisme a investi 25,5 millions d’euros, soit le double des montants qui lui ont été confiés.
Depuis plusieurs années, RAC investit environ trois millions par an dans une dizaine de jeunes entreprises pour un montant unitaire compris entre 150.000 et 500.000 euros.
Démarche européenne
Il est à noter que Rhône-Alpes Création sous sa forme actuelle devrait s’éteindre d’ici 2018 pour laisser place en parallèle, dès 2012, à un «RAC 2» à durée de vie limitée et davantage ouvert à une démarche européenne.
Par ailleurs, RAC s’est vu remettre le 14 octobre, lors du congrès France Angels à Paris, le trophée de la meilleure contribution d’un fonds d’investissement au succès d’une jeune entreprise. Cette distinction fait suite à «l’Award européen» décerné à RAC en avril dernier par Eban (Association européenne pour les Business Angels et Investisseurs en stade précoce) au titre du manager de fonds d’investissement dans les entreprises en création.
Thèmes abordés
Régions