Ville du Lavandou
Certaines (rares) communes recourent aux murs végétaux pour éviter la prolifération des tags. Mais le coût élevé de la réalisation rafraîchit les édiles. À moins de passer par des partenariats avec la SNCF et d’autres collectivités, comme l’a fait la commune d’Ermont, dans le Val-d’Oise.
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Ils sont le cauchemar des tagueurs. Ça tombe bien, ils ont été conçus pour leur compliquer l’existence en les empêchant d’y déposer leurs graffitis dont l’appréciation esthétique fluctue au gré des artistes supposés ou réels.
Les murs végétaux seraient-ils la bonne parade pour éviter leur prolifération sauvage ? Pour la seule ville de Paris, 4,5 millions d’euros sont consacrés chaque année à effacer les tags. On peut donc, par extension, imaginer ce que cela représente dans d’autres communes. « Il est évident que les murs végétaux, par nature, ne peuvent être tagués, répond Roger Puigmal, directeur adjoint des services techniques de la commune du Lavandou. Le seul problème, c’est leur coût, assez élevé ». Le prix moyen démarre en effet à 250 euros le mètre carré. « Sans oublier le coût de l’entretien et notamment la mise en place d’un goutte-à-goutte à arrosage permanent, sans lequel le mur végétal risquerait de ne pas survivre aux aléas climatiques », prolonge M. Puigmal. À l’heure où ...