INRA -Jean-Claude Martin
La présence croissante des chenilles processionnaires en ville est une source de préoccupation importante pour les collectivités territoriales. Elle pose surtout des problèmes en termes de santé publique du fait du caractère hautement urticant des soies dont les chenilles sont recouvertes. De nombreuses méthodes de lutte peuvent être utilisées, voire associées.
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En milieu urbain, les processionnaires du pin et du chêne constituent aujourd’hui non pas tant un problème phytosanitaire du fait des dégâts qu’elles causent – des défoliations et aff aiblissements des arbres hôtes – mais surtout un problème de santé publique.
Les dangers de la thaumétopoéine – En effet, ces chenilles sont recouvertes de multiples soies qui se détachent très facilement et s’accrochent, grâce à de petits harpons, sur la peau et les muqueuses. Outre l’effet de piqûre, elles libèrent également, en se cassant, une protéine aux propriétés toxiques et irritantes, la thaumétopoéine. Celle-ci provoque des brûlures, des démangeaisons, des inflammations, voire des nécroses de la peau et des muqueuses, avec un effet variable selon le niveau de contamination. Chez les ...