Frédéric Massard - Fotolia
Les personnes ayant un handicap mental, psychique ou cognitif sont encore insuffisamment pris en compte dans l’espace public, les transports ou le cadre bâti, malgré la loi de 2005. Plusieurs axes de travail peuvent être développés pour favoriser leur meilleure intégration à la ville : aide à la préparation en amont du déplacement et de l’accès aux équipements, accueil et accompagnement humain, signalétique, qualité des espaces et des ambiances...
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Une analyse agrégeant l’ensemble des déficiences et incapacités correspondant à ces handicaps permet d’estimer à environ 16 % la part de la population française concernée par ces problèmes(1), avec des niveaux de difficultés variables. Ce chiffre, déjà éloquent, peut facilement s’accroître si l’on considère que les problèmes rencontrés par les personnes ayant un handicap mental, cognitif ou psychique nous éclairent sur ceux de nombreuses autres catégories de personnes pouvant potentiellement se retrouver dans les mêmes situations de handicap. On peut citer les personnes âgées, illettrées, étrangères, ne connaissant pas un lieu ou une ville et les fréquentant pour la première fois, stressées ou déstabilisées par un environnement inconnu.