Daniel Simon
La notion d’hippomobilité urbaine prête à sourire. Pourtant, la très sérieuse Commission nationale des chevaux territoriaux recense déjà 400 communes ayant à nouveau recours au cheval pour l’entretien de la voirie, la collecte des déchets ou le transport scolaire. Pour se lancer, gare à l’improvisation.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
« Le retour du cheval en ville ne doit pas être considéré comme un service bucolique, voire romantique, mais bel et bien comme un service efficace et moderne, parfaitement adapté au milieu urbain actuel ». Le directeur général des services de Trouville-sur-Mer, Olivier Linot, est insatiable lorsqu’il parle d’hippomobilité. Dans un récent ouvrage, celui qui est aussi président de la Commission nationale des chevaux territoriaux (CNCT) se garde bien toutefois de tomber dans l’enthousiasme béat. Oui, la police montée et les attelages divers ont un rôle à jouer en ville pour des raisons écologiques, économiques et sociales. Non, le cheval ne peut ...