On aurait pu attendre de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat davantage de pertinence et de précision dans son analyse de l’accueil de la petite enfance en France, objet du rapport adopté le 8 juillet 2014 au Sénat. S’appuyant sur les conclusions de la Cour des comptes de novembre 2013, Patricia Schillinger, sénatrice (PS) du Haut Rhin et vice-présidente de la délégation, enfonce de nombreuses portes ouvertes, manie les concepts avec beaucoup d’imprécision, et frise très souvent la caricature.
L’état des lieux, un passage certes obligé de ce type de travaux, reprend des constats connus de tous. Ainsi, le rapport nous « apprend » que l’offre d’accueil des jeunes enfants est marquée par une grande disparité territoriale, avec des écarts de 1 à 3 en ...
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