Aussi prescriptive soit-elle, la loi Ville et cohésion urbaine avait renoncé à créer ex-nihilo 1 300 conseils citoyens – soit un par territoire prioritaire – dans le but de poursuivre les travaux et de pouvoir en faire des dispositifs souples et adaptables.
Dans le cadre de référence, construit avec les associations d’élus, les professionnels (IR-DSU, Amadeus) ainsi que des représentants citoyens et diffusé le 20 juin dernier, le ministère de la Ville a détaillé le fonctionnement général de ce nouvel outil de participation citoyenne.
Rappelant l’article 7 de la loi, qui en fait des structures composées à 50% de citoyens tirés au sort et à 50% d’un collège de représentants associatifs et acteurs locaux, ce guide méthodologique revient aussi sur les modalités de désignation des membres, les moyens mis à leurs dispositions et leurs capacités de financement, les formations à prévoir, etc.
Si toutes les collectivités ne devraient pas être prêtes à temps pour les créer avant l’élaboration de la politique de la ville, les conseils citoyens devront impérativement jouer un rôle dans la mise en œuvre et l’évaluation des contrats de ville.
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Politique de la ville : la participation citoyenne prend forme
Sommaire du dossier
- Trois nouveaux outils pour renforcer le pouvoir d’agir dans les quartiers prioritaires
- « Les pouvoirs locaux doivent s’ouvrir à l’initiative citoyenne » – Pascal Aubert, collectif Pouvoir d’agir
- Création des conseils citoyens : mode d’emploi
- Conseils citoyens : les professionnels de la politique de la ville veulent y croire
- « Attention à ne pas institutionnaliser les conseils citoyens » avertit Bernard Bensoussan
- Le PNRU 2 sera celui de la participation des habitants
- L’Ecole du renouvellement urbain, un outil pour former les membres des conseils citoyens
- La « participation des habitants », révélateur des paradoxes de la politique de la ville