Cette affaire était devenue le symbole de la laïcité à la française. Après de nombreux rebondissements, la Cour de cassation a confirmé le licenciement de la salariée de la crèche Baby Loup qui souhaitait porter le voile à son retour de congé maternité.
Elle est donc revenue sur son premier arrêt où elle avait estimé le 19 mars 2013 que « s’agissant d’une crèche privée », ce licenciement constituait « une discrimination en raison des convictions religieuses » de l’ex-salariée.
L’affaire avait alors été renvoyée devant la cour d’appel de Paris qui, contre toutes attentes avait, suivi un raisonnement juridique totalement inverse à celui de la Cour de cassation considérant, d’une part, que le licenciement n’était pas discriminatoire, et, d’autre part, que l’ex-salariée avait commis une faute ...
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