Sous un aspect purement technique, la convention relative à la constitution de la Représentation Parcellaire Cadastrale Unique (RPCU) revêt des répercussions importantes pour les collectivités locales. Pour en comprendre les enjeux, un petit détour historique est indispensable. Le cadastre a vu le jour sous Napoléon dans un but bien précis : le calcul des assiettes fiscales. Le document d’origine est une feuille qui répertorie les propriétés par rapport à des points de repères concrets – une route, un puits ou un mur – et qui subdivise les communes en sections.
Problèmes de raccords – Au fil des années, les documents ont été mis à jour via les techniques de vectorisation, c’est à dire la numérisation des données géographiques. Cependant, ces techniques n’ont pu remédier aux carences originelles du cadastre : « le cadastre dessine un territoire feuille par feuille. Mais il y a un problème de raccord entre les feuilles qui engendre un chevauchement, ou bien une disjonction entre les limites. De plus, les discordances historiques n’ont pas été…
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