« Après la crispation saisonnière que nous constatons tous les 6 ans avant les municipales sur la délivrance des permis de construire, nous sommes plongés, cette fois, dans un blocage encore plus préoccupant, conséquence de la mise en place des nouvelles équipes », a souligné le président de la FPI dans son discours de clôture du congrès. « Certes, on peut comprendre que les nouveaux élus veuillent revisiter les choix antérieurs, mais le blocage devient majeur », a-t-il insisté, sans être en mesure de chiffrer, ni de localiser avec précision les projets impactés par ces changements d’exécutifs locaux.
Chacun sa place – François Payelle a également souhaité que les collectivités territoriales deviennent « des acteurs proactifs de la politique du logement ». Dans cet objectif, il demande que « les droits locaux instaurés ici ou là avec des cadres juridiques et économiques variant d’une agglomération à l’autre cessent. Cela complique les choses et en voulant empiéter sur la responsabilité des promoteurs et des bailleurs sociaux, cela conduit à ralentir la construction ».
Le président de la FPI a enfin appelé les collectivités locales à gouverner « au meilleur sens du terme au travers des plans locaux de l’habitat et des schémas de cohérence territoriale ». Il estime ainsi que s’il appartient aux collectivités territoriales de définir et d’organiser la stratégie du développement urbain, les promoteurs et les bailleurs sociaux doivent avoir la main sur la mise en œuvre de ces stratégies. « Faites leur confiance, ils le feront dans un cadre économique qu’ils savent maitriser pour répondre aux enjeux du logement, chacun dans son secteur connaissant bien les attentes et les capacités de ses clients », a-t-il assuré.
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