C’est l’argument massue brandi par le gouvernement pour justifier le regroupement des régions : des régions plus grandes seront plus à même du lutter à armes égales avec la puissance économique des lander allemands ou des régions espagnoles. Mais au regard des dépenses par habitant effectuées par les régions françaises au titre de leur budget 2013, il apparaît que les fusions envisagées par le gouvernement auront bien du mal à doter les futures « super régions » d’une puissance de frappe économique équivalente à celle de leurs homologues européennes.
La principale conséquence de la réduction du nombre de régions sera d’homogénéiser le montant moyen dépensé par habitant. Ainsi, l’écart maximal n’ira que de 396 euros par habitant en ...
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