La réforme a fait consensus jusqu’à… son entrée en vigueur. Cette réforme était-elle nécessaire ?
Les questions et tensions se concentrent beaucoup sur le périscolaire, mais la prérogative de l’Etat, et ma compétence de ministre de l’Education nationale, c’est de fixer le temps scolaire, et donc, le rythme des apprentissages. Or, le diagnostic était partagé par tous : les journées de classe sont trop longues, le niveau scolaire des élèves recule, nous sommes les champions de l’Europe dans le poids de l’origine sociale sur le destin scolaire des enfants. Dont acte. On est tous capables de dresser les diagnostics. Mais pour agir, il fallait mettre en place de meilleures conditions d’apprentissage en répartissant le temps scolaire sur 5 matinées et c’est ce que nous ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 30 jours
J’en profite