Le constat est sévère : selon une enquête de la Commission européenne de mai 2013, seules une trentaine de communes françaises se sont engagées dans un travail d’insertion avec la population rom. Actuellement, entre 18 et 20 000 personnes vivent dans environ 400 campements informels (1), un chiffre stable par rapport à l’année précédente.
Tout en considérant que l’intégration de ces citoyens européens relève de la responsabilité partagée des Etats membres (qui comptent, au total, environ 6 millions de Roms), la Commission souligne que la France n’utilise pas les crédits européens alloués à cette mission.
Nouveau cadre – Comment expliquer cette situation ? Quel facteur ferait des Roms un public à part, et, par conséquent, rendrait leur inclusion sociale impossible, idée largement ...
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Atouts
- Le soutien des associations (nationales, locales), très réactives sur cette question.
- La scolarisation des enfants, étape clé.
- Le récent assouplissement des mesures d’entrée sur le marché du travail.
Limites
- Le coût des dispositifs d’insertion et la difficulté à mobiliser les partenaires financiers.
- La complexité à concilier travail social dans l’urgence et insertion au long cours.