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Depuis deux ans, de nombreuses communes ont découvert du perchlorate d’ammonium dans leurs captages d’eau potable. L’élimination de cette contamination, tant en préventif qu’en curatif, reste en suspens.
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Tout a commencé à Bordeaux pendant l’été 2011. Pour la première fois, des teneurs de perchlorate d’ammonium comprises entre 15 et 20 microgrammes par litre (μg/l) ont été détectées. La communauté urbaine de Bordeaux (Cub) stoppe alors les prélèvements dans les ressources concernées et saisit l’ARS et la Dreal Aquitaine.
L’enquête menée révèle que la contamination provient de la société Herakles, ex-Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), unique fabricant européen de perchlorate d’ammonium. « À ce jour, notre production est suffisante sans cette ressource. Nous produisons 200 000 ...