Ma Gazette
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Les collectivités assurent chaque année l’entretien de 1,2 million de kilomètres de routes et de 1,6 millions d’hectares d’espaces naturels. Ce poste représente des dépenses significatives pour les collectivités qui font face à des budgets de plus en plus restreints. Elles cherchent donc à s’adapter en limitant les charges d’investissement et de fonctionnement.
L’entretien est une dépense obligatoire pour préserver la sécurité des usagers et de leurs biens. Bien entretenir, c’est aussi limiter les conséquences des accidents climatiques.
Au-delà du coût, la valorisation économique et énergétique des travaux d’entretien est un enjeu. Nouveaux risques, nouvelles opportunités, nous avons dans nos communes des richesses naturelles à valoriser dans une économie circulaire. Le fauchage des accotements, l’élagage des arbres, l’entretien des espaces naturels, le bon écoulement des eaux, la prévention des risques nécessitent technicité et efficacité au quotidien et de l’initiative pour en faire des ressources de biomasse et de recyclage.
21 000 emplois de plus en 10 ans – Dans ce contexte, les échanges entre collectivités et entreprises de travaux se développent. Nous nous en félicitons. Il faut aller plus loin. Les consultations et appels d’offres doivent être largement diffusés et nos entreprises doivent se mobiliser car elles ont les atouts pour y répondre : des compétences avec des conducteurs d’engins et des gestionnaires de chantier formés et des parcs de matériel performants. Une disponibilité ensuite, avec 21 000 emplois de plus en 10 ans, les moyens humains des entrepreneurs de travaux sont disponibles rapidement.
Mais, les attentes sociétales sont là et la gestion des espaces naturels est soumise à une réglementation environnementale de plus en plus stricte. La limitation ou l’interdiction ciblée de l’usage des pesticides en zone non agricole impliquent des compétences spécifiques, une certification des applicateurs, des entreprises et du matériel utilisé.
Pour répondre à ces exigences nouvelles ainsi qu’aux contraintes économiques qu’elles rencontrent, les collectivités s’entourent de professionnels. Précurseurs, en moins de 2 ans, 20 000 applicateurs de phytosanitaires se sont certifiés. Préservons cette dynamique entrepreneuriale, un des moteurs de l’activité et de l’emploi au cœur des territoires ruraux.
Cet article est intéressant mais il ne développe pas assez le deuxième élément de son titre: l’aspect valorisation