Elles sont 64 : 63 communes de moins de 1000 habitants et une commune dont les habitants sont compris entre 1000 et 3500 qui ne disposent pas de listes enregistrées.
Faut-il y voir une conséquence directe de l’application des nouvelles règles électorales ? « Un lien indirect plutôt » répond l’avocat Philippe Bluteau spécialiste du droit électoral. Car la nouvelle obligation de déclaration de candidature expliquerait l’absence de candidats dans ces petites communes.
«Il y a six ans, la situation de ces communes était peut-être identique, mais on ne le savait pas puisque les candidats existaient juridiquement au moment du scrutin » explique l’avocat.
Or, la situation aujourd’hui est toute autre car ces 64 communes sans candidat ne pourront pas juridiquement – la déclaration de candidature est désormais une condition obligatoire à la tenue du scrutin – et techniquement organiser leurs élections et devront s’en remettre à la préfecture qui instituera une délégation spéciale en charge des fonctions du conseil municipal.
Un coup dur pour la démocratie locale !
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