Alors que plusieurs organisations de professionnels territoriaux du sport ont lancé un mot d’ordre de grève début juin, un sondage de la Fédération nationale des éducateurs territoriaux activités physiques et sportives (FNETAPS) auprès de ses adhérents, sur la nature des agressions et des incivilités qu’ils subissent, vient appuyer un certain « ras-le-bol ». L’ensemble des structures sportives est touché depuis dix ans par une hausse des actes de violence. Mais ce sont les patinoires et les piscines, où se retrouve une grande diversité de publics, qui recensent les actes les plus graves : crachats et jets d’objets sont les agressions physiques les plus fréquentes, tandis que 8,2 % des personnes interrogées ont également subi des agressions hors de l’établissement, en majorité des dégradation de véhicules (36,06 %). Face aux incidents, l’intervention de policiers municipaux (39 % des interventions extérieures) ou de médiateurs (18%) se généralise.
La seconde partie de l’enquête se penche plus particulièrement sur le secteur natation. 53% des répondants juge la réglementation sur la surveillance mal adaptée. En outre, 54% des maîtres-nageurs estiment que les plans d’organisation de la surveillance et des secours n’ont pas amélioré la sécurité des usagers. La Fnetaps a interpellé la Direction générale des collectivités locales sur ce problème.
Delphine Gerbeau
Fonction publique
Recrudescence de violence envers les éducateurs sportifs
Publié le 04/07/2002 • dans : France
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