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L’idée de « mutualiser » s’impose quand il est nécessaire d’élever des outils techniques à une échelle pertinente. Dans la conjoncture actuelle, il s’agira de pallier la disparition des services déconcentrés de l’État et de se mobiliser sur les actions que les collectivités ne peuvent plus exercer de façon esseulée. Mais pas seulement : au coeur d’une crise où les mutations s’accélèrent, les territoires veulent peser sur leur propre devenir et disposer pour cela de dispositifs techniques efficaces.
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L’ingénierie territoriale se réinvente
Une réflexion sur la mutualisation de services techniques ne pourra pas se construire sans créativité. Mais le contexte est instable, les pistes d’évolution ne font pas consensus et les contraintes (financières, normatives, politiques…) s’accumulent.
En réponse au rapport sur l’organisation territoriale de l’État produit par la Cour des comptes en juillet 2013, Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), dépeint l’essentiel des éléments du contexte : « Ici, je souhaite particulièrement insister sur un enjeu fondamental pour le développement de nos territoires, celui de l’ingénierie territoriale. Ainsi, il est aujourd’hui essentiel que l’État clarifie les modalités de son intervention en la matière. Il doit d’abord donner une perspective claire ...