« Près de 94 % de la gestion d’incidents concerne des problèmes matériels ou humains survenant sur la voie publique ne relevant pas de la délinquance. C’est donc ce que l’on appelle parfois la “gestion urbaine de proximité” qui constitue en réalité l’activité fondamentale des opérateurs de vidéoprotection (VP), et non la lutte contre la délinquance ».
Telle est la principale conclusion de la monographie menée par le sociologue Laurent Mucchielli dans le centre de supervision urbaine (CSU) d’une ville moyenne du Languedoc-Roussillon à l’été 2012, à la demande de cette dernière, et publiée dans Les Cahiers de la fonction publique de novembre.
Le second enseignement principal concerne son utilité pour la police. Elle « peut rendre un service non négligeable aux enquêteurs de police ...
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