Certes, mais l’administrateur du Sénat rappelle que les administrations publiques locales pèsent 21 % du total des dépenses publiques et qu’elles sont devenues le premier investisseur public. Entre 1950 et 2012, leur part dans l’investissement public a progressé de 45 % à 72 %.
La progression des dépenses locales provient-elle des compétences transférées ou d’une volonté délibérée ? Une question « difficile à trancher », pour Fabrice Robert, tant les causes sont multiples.
Il est évident que plus des compétences et des nouvelles politiques publiques sont assumées par les collectivités locales et plus leurs dépenses enflent, ce qu’ont notamment accentué les deux derniers actes de décentralisation.
D’autres facteurs expliqueraient cette « hausse », comme la clause générale de compétence ...
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