Contrairement à certaines idées reçues, « le taux de délinquance globale reste inférieur de 10% dans les zones urbaines sensibles (ZUS) à celui enregistré dans leurs circonscriptions de sécurité publique (CSP) ».
C’est ce dont fait état le volet « Sécurité et tranquillité publique » du rapport 2013 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), publié mercredi 18 décembre.
Comme lors des années précédentes, le taux de chômage ou de pauvreté y reste deux fois plus important que sur les autres territoires mais le taux de délinquance y demeure moins préoccupant. 49,7 faits pour 1 000 habitants ont donné lieu à une plainte dans un commissariat de police situé en ZUS (voir méthodologie) contre 55 dans ceux des CSP alentours.
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- Méthodologie:
Comme pour les années précédentes, chaque service de police et de gendarmerie dont les périmètres d’intervention intègrent des ZUS ont décomptés une partie des faits de délinquance((34 index des 107 rubriques de l’Etat 4001 ont fait l’objet d’un décompte sur 680 des 751 quartiers en ZUS)) ayant donné lieu à une plainte dans ces quartiers.
Premier biais donc, propre à l’Etat 4001 : il ne s’agit pas du lieu de commission des faits, mais de celui d’enregistrement de la plainte. Par ailleurs, seules les données des services de police ont été étudiées cette année par l’ONZUS suite « aux alertes de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales sur le risque de choc statistique lié au déploiement du nouvel outil d’enregistrement des procédures de la gendarmerie » est-il justifié. De fait, aucune comparaison avec la situation qui prévalait l’an passé ne peut véritablement être faite. Enfin, la différenciation entre sentiment d’insécurité dans les quartiers sensibles et dans leurs agglomérations n’est lui non plus pas mesuré.