D’une année sur l’autre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) confirme à-priori que les Français ne semblent pas forcément rationnels face à la délinquance, selon qu’elle soit réellement vécue ou simplement perçue. Florilège des principaux chiffres, hypothèses et paradoxes à retenir de cette septième enquête nationale de victimation.
- Près d’un Français sur cinq a peur lorsqu’il est chez lui.
Ce sentiment d’insécurité, qui atteint 17,1% des personnes interrogées par l’Insee et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) en 2013, est en constante progression : il s’élevait à 16,3% en 2012 et à moins de 13,3% en 2008.
Pire : 22% des plus de 14 ans reconnaissent qu’il leur arrive d’avoir peur dans leur quartier ou leur ...
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- Méthodologie :
Cette septième enquête nationale de victimation « Cadre de vie et sécurité » publiée jeudi 19 novembre a permis de collecter lors du deuxième trimestre 2013 les opinions d'environ 14 600 sondés (contre habituellement 17 000) ainsi que des informations sur les actes de délinquance dont ils disent avoir été victimes en 2012.
Ce type d’enquête présente l’avantage de recenser des chiffres nouveaux, y compris ceux ne faisant pas l’objet d’une plainte à la police ou à la gendarmerie et n’étant donc pas comptabilisés dans les chiffres officiels de la délinquance.