Fait rassurant toutefois, tout en progressant de 5 % par an et en réduisant sa part dans la dette publique globale (de 30 % en 1982 à 10 % en 2013), « la dette publique locale est sous contrôle », a assuré Thomas Rougier, directeur des études à la Banque postale, lors des assises de l’Afigèse le 26 septembre 2013 à Reims.
Pourtant, la capacité de désendettement des collectivités se dégrade avec des ratios d’encours de dette en années d’épargne repartis à la hausse. « Cela s’explique par la baisse des niveaux d’épargne alors que la dette continue de progresser », explique l’économiste. Ainsi, il s’établit par exemple à 4,5 années pour les communes et 3,5 années pour les EPCI à fiscalité propre.
Tout le problème qui se pose aujourd’hui aux collectivités locales vient d’une contradiction ...
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