Le constat fait peu ou prou consensus : les écarts entre les classes populaires et les catégories sociales supérieures se creusent. Pour ne rien arranger, souligne le directeur du Centre d’observation et de mesure des politiques d’action sociale Hervé Guéry, « l’impact de la crise est plus fort dans les quartiers prioritaires ». Reste à en cerner précisément les causes.
Le sociologue Renaud Epstein apporte un bémol, estimant que « ce sont plutôt les quartiers riches qui deviennent plus riches que les quartiers pauvres qui s’appauvrissent encore davantage. Poser le principe d’un « effet quartier » revient selon le chercheur à induire la question : « Est-ce que la concentration de pauvreté constitue un handicap ...
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