«Dynamiser les conventions de coordination entre les polices municipales et les forces de sécurité de l’Etat. » Telle est l’ambition formulée par Manuel Valls dans une circulaire du 30 janvier 2013 adressée aux préfets. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur ne manque pas une occasion de rappeler l’importance de la clarification des compétences entre les PM, d’une part, et la police et la gendarmerie nationales, d’autre part.
Un dispositif bien encadré – Déjà, en septembre dernier, dans un rapport parlementaire de référence, les sénateurs René Vandierendonck (PS) et François Pillet (UMP) insistaient sur la nécessité d’« améliorer la coopération avec les forces nationales en renforçant les conventions de coordination », dont la dernière mouture, issue d’un décret du 2 ...
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- Avantages
La coopération permet de mettre en commun un certain nombre de pratiques.
En outre, une transparence totale dans l’échange d’informations et des missions communes permettent de coproduire la sécurité.
- Inconvénients
Bien souvent, quand les forces de sécurité de l’Etat sont en nombre insuffisant, le risque est que la police municipale devienne une force supplétive et outrepasse ses missions de proximité.
- Le décret n° 2012-2 du 2 janvier 2012
Le décret n° 2012-2 du 2 janvier 2012 tend à renouveler les conventions types de coordination. Ces nouvelles conventions communales ou intercommunales prévoient l’élaboration d’un diagnostic local de sécurité. Elles durent trois ans et permettent de mettre en oeuvre une coopération opérationnelle renforcée dans des domaines comme le partage des informations, la vidéoprotection, la communication opérationnelle ou encore la formation.