« Nous avons récupéré des bombes, à 16h ! Les enseignants ont pour consigne de ne plus faire de récré, du coup, les enfants n’ont plus de temps pour souffler », constate Katia Arnould, membre du SEP-UNSA, directrice de l’association Espace Jeunesse, qui organise les accueils périscolaires et la réforme pour la mairie du Séquestre (1570 hab., Tarn).
« Par souci de faire profiter les enfants de toutes les activités, nous avons levé des maternelles de la sieste et pressé les élémentaires de choisir leur activité. Les premiers étaient de vrais petits « zombies » et c’était raté aussi pour les seconds », déplore le directeur d’un centre de loisirs en Seine-et-Marne, qui souhaite garder l’anonymat.
Dans ces deux communes, les TAP, placés en fin de cours, sont gratuits. Mais en dépit des moyens mis en œuvre par les collectivités, le choix de l’horaire et l’absence de récréation a, semble-t-il, vidé ces TAP de leur sens : « il leur faut bien une demi-heure pour taper dans un ballon, souffler ...
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