« Nous étions parvenus à recruter le nombre d’encadrants qualifiés de façon à accueillir 70% des enfants dans les zones standards et 100% des enfants en ZEP. Mardi 3 septembre, nous étions plus proches des 80/90% d’inscriptions et les demandes des parents affluaient encore mercredi ! » constate Sophie Parlier, directrice de l’enfance et de l’éducation à Saint-Nazaire.
Résultat : les estimations du nombre d’enfants à accueillir et du nombre d’animateurs à recruter ont volé en éclats. « Nos 300 animateurs ne sont pas suffisants. Il nous faut recruter 30 animateurs qualifiés et expérimentés» complète-t-elle. Le phénomène s’est reproduit d’Angers à Paris.
Toute une année de formation qui commence – Recruter ne fut que la partie émergée de l’iceberg : les services municipaux s’astreignent également à organiser les formations des animateurs et de leurs encadrants. A Saint-Nazaire, seuls 6% des 300 animateurs ne sont pas qualifiés. « A la Toussaint, nous organisons pour eux une formation de 2 jours avec le CNFPT et 2 jours avec les Francas, aux côtés des Atsem », annonce Sophie Parlier.
Du 19 au 30 août, Roubaix s’est lancé dans une formation au BAFA inédite : « nous avons réuni la FLACEN et une association d’éducation à la science en leur demandant de former nos animateurs à l’animation d’activités scientifiques. Désormais, chaque école dispose d’un animateur qui en est capable », se réjouit Olivier Selosse, directeur Loisirs Jeunesse à Roubaix.
Vingt animateurs ont ainsi suivi une session de formation théorique et 20 autres, une session d’approfondissement. Roubaix entend aussi accompagner ses nouveaux référents des écoles vers le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport).
Avant les vacances, les pionnières se réjouissaient d’avoir pu puiser dans le vivier d’animateurs périscolaires disponibles et de disposer d’une année pour former les nouveaux embauchés : restera-t-il des animateurs en nombre suffisant pour leurs collègues en 2014 ?