Entre deux déplacements présidentiels dans des quartiers d’habitat social en banlieue parisienne puis dans une ville moyenne d’un territoire rural, le ministre délégué à la Ville François Lamy a profité du dernier conseil des ministres pour présenter le projet de loi gouvernemental portant réforme de la politique de la Ville.
Invitées à réagir, l'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) ainsi que Villes et Banlieues se félicitent que le texte gouvernemental reprenne leurs principales préconisations, faites dans le cadre de la concertation nationale s'étant conclue fin janvier 2013.
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Décliné en six parties compilant, à ce stade, vingt-trois articles, le projet de loi présenté vendredi 2 août en conseil des ministres vise notamment à «concentrer » les 504 millions d’euros du ministère de la Ville sur 1300 quartiers « prioritaires » et « très prioritaires. » Ce resserrement de la géographie prioritaire serait nécessaire à l’heure où le taux de pauvreté est près de trois fois plus élevé et le taux de chômage deux fois et demi supérieur dans les quartiers populaires que sur l’ensemble du territoire français, alerte le ministère dans l’exposé des motifs.
Renvoyant à un « décret en conseil d’Etat » la définition précise des modalités d’identification de ces quartiers éligibles aux fonds du ministère de la Ville ainsi qu’une ...
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Le projet de loi du gouvernement (enfin) présenté en conseil des ministres
Etoi2334
08/08/2013 09h21
Ce rééquilibrage me satisfait en ce sens que depuis de nombreuses années bon nombre d’ hôtels de tourisme* s’allouent ces aides du gouvernement via des associations qui les détournent de leur mission première. Manne abyssale non seulement pour ces « nouveaux hébergeurs » mais pour ces associations qui délaissent ces publics prioritaires aux riverains qui en subissent les gênes. D’autre part, les communes qui signent le CUCS abandonnent ces mêmes riverains pour des motifs que je ne m’explique pas encore aujourd’hui. La formule magique du « vivre ensemble » ne peut pas s’appliquer dans un quartier qui change de visage en raison de l’arrivée d’une population hétérogène. Qui leur apprend à respecter ordre et salubrité publics ? Ni la police ni les élus malgré le CUCS qu’ils perçoivent.
(*) Je suis témoin d’un hôtel de 8O chambres dont le gérant, issu lui même de l’immigration, en possède huit autres à Paris et dans la région parisienne. Apparemment, ça rapporte !