CONTEXTE
Face à l’imperméabilisation croissante des sols, le mode d’évacuation traditionnel des eaux pluviales a montré ses limites. L’augmentation de la taille des dispositifs curatifs sature les finances publiques.
ENJEU
Un autre modèle de gestion de l’eau doit être imaginé. En instaurant des règles d’aménagement pour réduire l’arrivée des eaux pluviales dans les réseaux, des collectivités ouvrent la voie.
MÉTHODE
La taxe pluviale peut venir appuyer ces politiques : opérationnelle depuis l’été 2011, la mesure, plus qu’un outil de financement, est surtout un levier de désimperméabilisation.
Ma Gazette
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L’imperméabilisation des sols augmente les volumes d’eaux circulant dans les réseaux et arrivant dans les stations d’épuration. L’expérience montre que cette escalade, qui appelle sans cesse la construction de nouveaux ouvrages, de taille toujours plus importante, ne peut durer. Des collectivités pionnières comme la communauté d’agglomération du Douaisis (35 communes, Nord), Rennes métropole (Ille-et-Vilaine), les conseils généraux de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine l’ont compris. Elles ont fait la démonstration, depuis plusieurs années, qu’une gestion alternative de l’eau est possible : en infiltrant l’eau pluviale au plus ...