D’abord réticente à l’ouverture de ses données, la régie des transports parisiens a finalement franchi le pas en s’associant, dans un premier temps, à la démarche interministérielle Etalab. Même si elle a choisi d’avancer progressivement, refusant pour l’instant l’accès aux horaires en temps réel, la RATP a compris l’intérêt pour elle et pour les usagers de s’ouvrir à la communauté des développeurs.
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Dans le monde de l’Open data, la RATP faisait figure de dissidente : alors que la ville de Paris commençait, dès janvier 2011, à ouvrir largement ses données publiques via son portail Paris Data, la régie choisissait de garder le monopole sur l’exploitation des siennes. Sa requête auprès d’Apple, en juin 2011, priant le géant californien de supprimer de l’App Store une application qui proposait les plans et les horaires de métro, avait fait grand bruit. La RATP tenait alors mordicus à ses droits de propriété intellectuelle.
Le virage de la transparence n’est pas à 180 ° C…
En août dernier, changement de cap. Plusieurs jeux de données sont mis ...