Pour se rapprocher de la population, de plus en plus de collectivités créent une brigade équestre. Atout majeur de l'amélioration des relations entre policiers et citoyens, le coût prohibitif des chevaux, notamment en termes d'entretien, n'en demeure pas moins un obstacle pour les collectivités.
Quarante-cinq brigades équestres sillonnent aujourd’hui le territoire. Si certains les considèrent comme une simple vitrine visant à embellir l’image de la police municipale, ceux qui en possèdent une le revendiquent haut et fort. « Il s’agit avant tout d’une brigade de surveillance, dans le cadre d’une stratégie de gestion de l’espace public», affirme Jean-Michel Loubaney, chef de la police de La Teste-de-Buch (24 600 hab., Gironde).
Et Virginie Bretout, cavalière au sein de cette brigade, de renchérir : « Avec le cheval, il y a plus de proximité, de pédagogie, les gens nous écoutent davantage.»
A Toulouse (441 800 hab., Haute-Garonne), où les chevaux ont fait leur entrée dans le paysage urbain il y a près d’un an, on assume cette notion de « proximité ». « L’idée était de se rapprocher de ...
REFERENCES
CADRE D’EMPLOIS
Agent de police municipale.
CATÉGORIE
B ou C.
FORMATION
Formation non obligatoire
de dix jours par le CNFPT.