D’après le baromètre « Collectivités Territoriales et Réseaux Sociaux », qui se présente sous forme d’infographie (voir ci-dessous) du mois de mai 2013, Facebook reste donc, pour l’heure, le réseau social préféré des collectivités territoriales :
- 92% des régions animent une page Facebook (+7% depuis la publication du baromètre de l’Institut Edgard Quinet en avril 2013 en partenariat avec l’agence « Les Argonautes ».).
- 58% des départements y sont présents (+3%),
- ainsi que 80% des villes de plus de 86 000 habitants (+2%).
Moins sur Twitter malgré une tendance à la hausse – Les collectivités sont relativement moins présentes sur Twitter, mais la tendance est aussi à la hausse :
- 73% des régions y consacrent du temps (+4% comparé à avril 2013),
- 48% des départements (+1%)
- et 66% des villes de plus de 86 000 habitants.
#pondération – Ces résultats permettent de faire le bilan des présences sociales des collectivités territoriales, mais de façon uniquement quantitative.
« Des chiffres bruts donc, qui dressent un vrai panorama de la présence des villes, régions, et départements sur Facebook et Twitter », souligne l’Institut qui veut se distinguer d’une autre approche, notamment celle défendue par Franck Confino, qui oppose que « en se contentant de primer “celui qui a la plus grosse” (liste de fans), elles laissent croire aux néophytes (et à certains élus), que c’est le seul critère de réussite d’une présence sur les réseaux sociaux ! « , précise le consultant dans un billet d’humeur. D’ailleurs, à en croire les explications sur le blog de Youssemii, la mise à jour de l’algorithme Facebook ((calculant l’Edgerank)) viendrait annihiler tout intérêt d’allonger artificiellement sa liste de fans.
@vfauve Avec les nouveaux post sponsorisés, on peut désormais cibler tt un territoire, quel que soit le nb de fans – qui perd tt intérêt (1)
— Franck Confino (@franckconfino) June 13, 2013
@vfauve Pire : « plus vous avez de fans, moins vous touchez de fans. » http://t.co/WXc9jnFf4U Donc compter les fans, c’est du vent (2/2)
— Franck Confino (@franckconfino) June 13, 2013
« Il y a deux ans, peut-être… certainement plus maintenant. Ce serait faire fi du premier “retour sur investissement” significatif des réseaux sociaux (principal critère de mesure aujourd’hui) : l’engagement ! Ce serait également oublier nombre de variables et d’indicateurs bien choisis, qui permettent actuellement de mesurer l’efficacité d’un dispositif », .
Pour mieux rendre compte du phénomène, l’agence Adverbia préfère pondérer ses résultats en fonction :
- De l’audience potentielle de chaque collectivité car, souligne Franck Confino dans un tweet du 13 juin :
Donc, pour résumer : non sens de l’analyse quanti si elle n’est pas ramenée à l’échelle du territoire #pondération (1/2)
— Franck Confino (@franckconfino) 13 juin 2013
- Du taux d’engagement de leurs cibles :
+ nécessaire prise en compte du taux d’engagement et d’autres critères quali pour réellement jauger d’un résultat sur les RS (2/2)
— Franck Confino (@franckconfino) 13 juin 2013 - Les autres critères quali étant : l’organisation et des objectifs fixés par les services communication, la fréquence de publication, la diversité des contenus, la nature du contenu (autocentré ou ouvert) , etc.
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