Or, les collectivités locales ne sont pas des emprunteurs comme les autres. Tout d’abord, elles ne peuvent emprunter que pour l’investissement. Ensuite, est-il utile de rappeler qu’en 2012, avec 52,6 milliards d’euros investis, elles assurent 75 % de l’investissement public en France ?
Dans ces circonstances, la logique de relance par l’investissement est clairement portée dans notre pays par les échelons locaux. On se souvient d’ailleurs, des plans « anti-crise » lancés en 2008 et 2009 par les régions pour accélérer les grands programmes d’investissement et aider les entreprises.
A défaut de mieux, des solutions transitoires ont été proposées par le truchement de la Caisse des dépôts, laquelle a pu débloquer des prêts d’urgence aux collectivités en 2008, puis de ...
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