Pour assurer le maintien de l’activité commerciale de la librairie toulousaine Privat-Chapitre, menacée de fermeture, Pierre Cohen, investi dans un rôle de médiateur, a proposé à la direction du groupe Jôrg Hagen président du directoire du fonds d’invetissement Actissia et Pascal Maume directeur général de Chapitre, une solution de reprise par les 17 salariés de la librairie, sous forme de Scop , société coopérative de production. La direction a indiqué qu’elle privilégierait cette solution qui devrait être évoquée lors du CE du 5 mai prochain.
Appui et conseil de l’Irlis – Si les salariés de la librairie Privat choisissent l’option Scop, la mairie de Toulouse pourrait leur apporter soutien et conseils, via l’Irlis. Cette structure d’appui aux créateurs dédiée à l’économie solidaire rattachée à la communauté urbaine, travaille en partenariat avec l’union régionale des Scop et France Active.
Créée en 2009 par la mairie de Toulouse, l’Irlis pour Initiative Régionale et Locale en Investissement Solidaire a été rattachée à la direction de l’économie de Toulouse Métropole depuis 2012. Garage associatif, logistique événementielle éco durable, restaurant nomade… L’Irlis a porté la création de près de 200 structures appartenant à l’économie solidaire. Pour assurer une pérennité à ces jeunes structures, elle les suit pendant une période de cinq ans.
Surenchère des m2 commerciaux à Toulouse – Dès l’annonce de la fermeture de la librairie Privat, institution culturelle , implantée rue des arts depuis 1903, Pierre Cohen, personnellement très investi dans ce dossier, a annoncé qu’il «mettrait tout en oeuvre pour maintenir l’activité». Si la solution de reprise par les salariés n’est pas concluante, la mairie pourrait envisager de proposer une reprise de l’activité par une autre librairie toulousaine.
La ville qui compte encore 35 librairies a vu la fermeture de deux enseignes phares, Castela et Virgin en moins d’un an. Castela, célèbre librairie de la place du Capitole, a fermé ses portes fin 2011 à la suite d’une hausse exponentielle du loyer. Malgré la valse des postulants aucune activité commerciale n’a repris à ce jour.
La mairie de Toulouse très sensible au dossier, a depuis deux ans mis en place des outils réglementaires d’encadrement des baux commerciaux. 25 périmètres de préemptions dont un pour le centre ville, ont été définis. Le nouveau PLU interdit de transformer en logements les emplacements commerciaux en pied d’immeuble. Récemment, la ville s’est portée acquéreur de quelques emplacements commerciaux vacants pour mieux garantir la diversité de l’offre commerciale de certaines rues.
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