Va-t-on vers la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement ? Impossible de répondre de manière définitive tant les disparités territoriales sont fortes, selon les données que nous avons récoltées. « Mais incontestablement, il y a du mieux », observe-t-on au sein des réseaux gestionnaires de centres d’hébergement. Dans la plupart des départements, les centres hivernaux sont maintenus pour deux ou trois mois de plus. Les 108 millions d’euros d'enveloppe budgétaire, l'appel à projet de la délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement (Dihal) lancé le 16 avril 2013, doivent permettre de créer 14 700 nouvelles places rien que sur l'année 2013. Pourtant, sur le terrain, fin mars, on constate toujours des remises à la rue.
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Au milieu du gué. C’est ainsi que les professionnels de l’hébergement résument la politique dédiée aux personnes sans abri ou mal logées. Si habituellement, l’arrivée du printemps signifie la remise à la rue pour cause de fermeture des centres temporaires, cette année, dans la plupart des départements, les choses sont peu à peu en train de changer, avec le maintien partiel des lieux d’hébergement.
En Seine-Maritime, « le centre hivernal destiné aux couples et aux femmes avec enfant est reconduit jusqu’en juin. L’idée est d’organiser une sortie progressive des personnes sur trois mois, mais sans qu’il y ait de nouvelles arrivées », explique Philippe Cany, directeur de l’association gestionnaire Caps au Petit-Quevilly.
Situation identique dans le Rhône, où les personnes ...
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