Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Oui. L’impact paysager et l’occupation de l’espace sont deux points centraux à considérer pour permettre un développement fort mais raisonné de l’éolien terrestre.
Il est indispensable de planifier l’implantation des éoliennes. C’est le rôle du schéma régional éolien (SRE), annexé au schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE), qui identifie à l’échelle régionale des zones favorables à leur développement compte tenu du potentiel éolien d’une part, et, d’autre part, des servitudes, des règles de protection des espaces naturels ainsi que du patrimoine naturel et culturel, des ensembles paysagers, des contraintes techniques et des orientations régionales.
Par ailleurs, en raison des risques et des impacts potentiels associés à l’exploitation des éoliennes, l’implantation de tout parc est soumise à un examen approfondi de l’intégration des éoliennes dans leur environnement et de la bonne prise en compte des risques associés à leur exploitation. C’est le rôle de l’autorisation accordée au titre de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
Etude d’impact – Au cours de ce processus, les porteurs de projets doivent démontrer, notamment par le biais d’une étude d’impact détaillée, que ces risques et ces impacts sont maîtrisés. Avant décision du préfet, le dossier est par ailleurs soumis à enquête publique. Enfin, le préfet peut accompagner l’arrêté d’autorisation de prescriptions visant à réduire les impacts identifiés.
La procédure d’autorisation au titre des ICPE permet ainsi de disposer d’un cadre plus robuste que le permis de construire pour la prise en compte des risques et des impacts environnementaux. Les mesures de simplification administrative proposées par le gouvernement dans le cadre de la proposition de loi de transition vers un système énergétique sobre ne réduisent en rien les exigences de ces deux procédures. Le débat national sur l’énergie, démarré en novembre 2012 et se poursuivant actuellement dans chaque région, offre une enceinte de discussion ouverte et citoyenne pour construire ensemble la transition énergétique. Une réflexion plus large sur l’ensemble des filières des énergies renouvelables est menée où les situations particulières de chaque territoire trouveront à s’exprimer grâce à la décentralisation du débat au cœur des régions.