Ce devait être un des grands chantiers du mandat de Serge Lepeltier (UMP) à tête de la mairie de Bourges : la restructuration de la Maison de la culture gérée par un établissement public de coopération culturelle (EPCC).
Mais il l’a a annoncé le 21 février dernier en accord avec l’Etat : le projet initial est abandonné au profit d’une reconstruction sur un site proche.
Inaugurée en1963 par André Malraux puis un an plus tard par Charles De Gaulle, la Maison de la culture, la deuxième créée en France, devait être profondément restructurée, agrandie et mise aux normes.
En 2009, l’activité des spectacles avait été transférée vers une autre salle et le chantier lancé en février 2012. Entre-temps le budget du projet avait grossi de 12,7 à 19 millions d’euros répartis entre la ville (29,1 %), l’Etat (24,1 %), le département, l’Europe et la région.
Mais en septembre dernier, les travaux sont interrompus à la suite de la découverte de thermes gallo-romains nécessitant des fouilles archéologiques programmées à l’été 2013.
Mais outre un retard du chantier d’au moins un an, le coût de ces fouilles dépassait les 5 millions d’euros, coût jugé insupportable par la ville. « Si on nous avait parlé de cela dès le début, explique Serge Lepeltier, nous aurions tout de suite envisagé un nouveau projet. »
24 millions d’euros – Celui-ci s’installera non loin de l’actuelle « Maison » et ouvrira en 2017 pour un coût de 24 millions d’euros. L’actuelle Maison de la culture restera donc une coquille vide avec une façade classée et consolidée tandis qu’une dalle de béton sera coulée sur les vestiges archéologiques qui ne seront pas fouillés.
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