Ces Assises nationales de la protection de l’enfance s’articulent autour de la thématique : « Savons-nous protéger nos enfants ? Comment appréciez-vous ce choix ?
Cet intitulé ne me convient pas ! La protection de l’enfance prend en charge environ 100 000 enfants par an, sans oublier l’action préventive. Aucun système n’est parfait et nous ne pourrons jamais protéger tous les enfants, mais ne remettons pas en doute la qualité de ce travail. J’espère que cette rencontre sera l’occasion de réaffirmer cet engagement. Par ailleurs, j’apprécie que le conseil général de la Sarthe, mis en cause dans l’affaire Marina (1), soit l’un des co-organisateurs. La preuve que les institutions ne craignent pas le débat.
Lors de cette rencontre, vous êtes invité à intervenir sur la question de l’évaluation. Quelles sont vos propositions ?
Il y a certainement des progrès à faire, en particulier au sein des conseils généraux, les associations ayant déjà avancé sur cette problématique. Aujourd’hui, il importe de réfléchir au cahier des charges de cette évaluation. Nous refusons un mode qui vise la sanction. Il faut que ce travail pousse à la réflexion et impulse une vraie dynamique. Dans ces conditions, les travailleurs sociaux y adhèreront.
Thèmes abordés
Notes
Note 01 une « plainte contre X pour non-assistance à personne en danger » est toujours en cours suite au décès, en 2009, de la petite Marina Sabatier Retour au texte