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Négociations sociales

Marylise Lebranchu donne la priorité aux catégories C de la fonction publique, pas aux rémunérations

Publié le 07/02/2013 • Par Martine Doriac • dans : Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

La réunion qui s'est tenue jeudi 7 février, à Bercy, avec la ministre de la fonction publique laisse les organisations syndicales de la fonction publique sur leur faim. Si la mesure qui consiste à supprimer les quotas existant dans certaines filières en catégorie C pour accéder au sommet des échelles indiciaires est saluée, la poursuite du gel du point d'indice suscite leur mécontentement.

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« C’était une réunion extrêmement importante. Nous venons d’ouvrir un cycle de négociations qui débutera dans un mois. Ma priorité, ce sont des mesures immédiates en direction des agents dont la situation est la plus difficile. Nous venons de « décontingenter » le 8e échelon de la catégorie C », a annoncé Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, à l’issue du rendez-vous donné aux organisations syndicales jeudi 7 février pour faire un bilan de l’agenda social et dresser de nouvelles perspectives.

Plus d’équité entre les filières – La mesure, d’application immédiate, permet à tout agent « C » d’atteindre le 8e échelon. Jusqu’à présent, seuls les agents techniques pouvaient accéder à ce huitième et dernier échelon dit « sommital ».
La mesure signe donc l’équité entre filières, à la satisfaction des syndicats qui la demandaient depuis longtemps. Et elle répond aux objectifs d’égalité professionnelle entre femmes et hommes : les filières administrative et médico-sociale, fortement féminisées, étaient soumises à des quotas pour y accéder.

L’espérance de la croissance – La ministre a en outre exprimé sa volonté de simplifier les carrières, favoriser la mobilité et les parcours, moderniser les régimes indemnitaires et le système des grilles indiciaires dans toutes les catégories, tout en rappelant le contexte économique.
« Le retour de la croissance et l’amélioration de la compétitivité bénéficieront aussi à la fonction publique dans son ensemble », a-t-elle avancé pour faire « avaler » le gel maintenu en 2013 du point d’indice.

Toujours attendue, la suppression du jour de carence n’a pas été confirmée. Selon les syndicats, elle pourrait l’être dès que la ministre aura rendu son rapport sur le sujet, pour arbitrage, au Premier Ministre.

Les réactions des organisations syndicales

« Rien sur le point d’indice. On est déçu »

Brigitte Jumel, secrétaire générale de l’Union des fédérations des fonctions publiques et assimilés (UFFA)-CFDT

Le contingentement du 8ème échelon était une telle injustice en filière administrative et médico-sociale par rapport à la filière technique qui n’était pas contingentée, que le seul fait d’annoncer son arrêt est une bonne chose. La déception, c’est le fait qu’il n’y ait rien sur la valeur du point d’indice, aucune mesure générale. Les agents en attendaient. On est déçu.
On ne peut pas, à la fois parler de reconnaissance du travail des fonctionnaires, et en même temps ne pas la traduire par un signe fort.
Sur le jour de carence, nous avons compris qu’il nous fallait encore patienter quelques jours. La ministre veut aller au bout de sa consultation des employeurs. Mais pour nous, c’est quasi-acquis. Nous voulons son abrogation car on ne répond pas à un problème de santé publique par une pénalisation financière.

« Une mesure d’équité pour les femmes »

Didier Bourgoin, secrétaire national Snuclias-FSU

Nous oscillons entre déception et mécontentent. La fin des quotas pour passer au 8ème échelon est une mesure d’équité pour les femmes, nombreuses en filière administrative et médico-sociale. C’est un symbole dans le processus d’égalité professionnelle.
Mais pour nous, cette mesure est directement liée à la négociation en cours d’un protocole d’accord. Sur l’essentiel, la reconnaissance des qualifications en filière médico-sociale, la valeur du point d’indice, c’est zéro. Et la ministre ne s’engage ni pour 2013, ni pour 2014. C’est la première fois que les salaires auront été gelés aussi longtemps.
A propos du jour de carence, son application est très inégale dans la fonction publique territoriale. Des collectivités aussi importantes que les conseils généraux de Seine-Saint-Denis, de Corrèze et la mairie de Nantes ne l’appliquent pas. Or il n’est toujours pas abrogé… On s’engage donc dans des négociations pluriannuelles. Mais on ne peut pas dire aux agents qu’il n’y aura rien en 2013, rien en 2014. Avec le tassement des grilles, c’est une perte de pouvoir d’achat pour tous !.

« Sur le jour de carence, il y a urgence »

Bruno Collignon, président de la FA-FPT

Nous avons un a priori plutôt favorable sur les engagements de la ministre, mais deux points nous paraissent incontournables : la revalorisation du point d’indice, pour laquelle on ne pourrait se satisfaire d’une augmentation de 1 %. Car 1 % à l’indice de début de grille 310, c’est 14 euros de plus par mois, et beaucoup moins pour les temps partiels souvent subis. Cela ne réglera pas les difficultés de la grande majorité des agents de la fonction publique.
En parallèle, les cotisations retraite ont augmenté de 0,25 % au 1er janvier 2013. Quant au jour de carence, pour nous, il y a urgence. C’est un contresens en matière de santé publique. Des collègues malades viennent travailler pour ne pas perdre un jour, au risque de contaminer leurs collègues ou le public. Et qui dit que cela n’encourage pas des arrêts plus longs ?
La ministre remet en cause la prime de fonctions et de résultats. Nous, on souhaite sa suppression, sans la remplacer par autre chose. Nous préférons une autre piste qui a été évoquée et qui consisterait à rééquilibrer le régime indemnitaire par rapport à la part indiciaire, en valorisant celle-ci.

« Parce qu’il y a crise, on ne peut rien négocier ».

Ange Helmrich, secrétaire national Unsa-Territoriaux

Après la réunion de ce matin, nous sommes partagés. Nous sommes tous conscients de la situation de crise. Mais on ne peut se contenter d’entendre que parce qu’il y a crise, on ne peut rien négocier. La suppression du contingentement est une mesure de justice au plan statutaire. On ne peut que s’en réjouir. Sur le jour de carence, Marylise Lebranchu nous a dit que c’était une mesure inéquitable. On le traduit comme l’annonce d’une prochaine abrogation, qui pourrait être annoncée par le Premier ministre à qui la ministre doit remettre un bilan sur ses effets.

« Le compte n’est y vraiment pas »

Communiqué de la CGT du 7 février

La CGT constate que le gouvernement a fait le choix de ne pas répondre aux fortes attentes des agents, et considère que la construction du rapport de force doit se poursuivre.
Sur le dé-congintement, la CGT considère qu’il s’agit d’une première mesure qui en appelle de bien plus ambitieuses. Elle entend que, dans ce cadre, la ministre mette en oeuvre sa volonté formulée ce jour de rééquilibrer le rapport entre part indemnitaire et part indiciaire, au profit de cette dernière.
Sur la PFR, la CGT reste interrogative et vigilante puisque la ministre a semblé tracer la perspective d’un nouveau dispositif indemnitaire restant au moins en partie fondé sur la « valeur professionnelle ».

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Commentaires

Marylise Lebranchu donne la priorité aux catégories C de la fonction publique, pas aux rémunérations

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Agent Territorial Girondin

08/02/2013 07h41

J’attendais bien entendu quelque chose de concret de cette réunion. Il faut donc que notre gouvernement s’attende en faisant une politique encore plus dure que le gouvernement précedent a un revers de médaille : Pour les Municipales on saura punir les socialistes car les deputés , les conseillers généraux et régionaux s’abritent derrière tout cela et ne font rien pour soutenir les fonctionnaires.
Enfin il ne faudrait pas être étonné de voir malheureusement le Front National monter en puissance avec ce type de rencontre ou la Ministre écoute mais arrive les mains vides..A moins que le front de gauche en profite.
De plus ce « cadeau » fait à la catégorie C est pourri car il permet de diviser un peu plus les catégories A B et C et éviter les mouvements sociaux de masse. Mais même à notre petit niveau on est pas dupes !Moi je donne rendez-vous dans un an pour mettre une claque magistrale à ce gouvernement qui ne veut rien entendre. Et il sera trop tard pour réagir les nouveaux maires et conseillers seront élus ! Quand on vote pour un candidat qui ne tient pas ses promesses une fois élu…il faut s’attendre à se faire débarquer.

JO

08/02/2013 04h10

Les seuls à plaindre sont les catégories C. Les A et B gagnent suffisamment bien leurs vies (je suis un catégorie A, je gagne 2 000 € par mois, c’est largement suffisant même avec une femme au chômage). J’ai toujours la possibilité d’aller dans le privé gagner 3 000 € avec moins de responsabilités.

SUD

08/02/2013 08h27

Pourquoi n’avons nous jamaisles commentaires de Solidaires Fonction Publique ?

bazane

08/02/2013 02h18

La suppression du jour de carence serait un vrai scandale. Et il faut absolument aligner la situation des fonctionnaires sur celles des autres salariés en la matière. Il est tout à fait anormal que l’ensemble des contribuables paye pour cet avantage exorbitant des fonctionnaires.
Si certaines entreprises prennent en charge ces journées de carence pour leurs salariés, elles le font avec leurs propres ressources et non avec celles de l’ensemble de la population.

JO

08/02/2013 04h07

Avantage exorbitant peut être. Les collectivités s’assurent auprès d’assureurs privés qui eux vont donc faire des économies. Par conséquent, les collectivités prenaient en charge la journée de carence sur leurs propres fonds et non celles de l’ensemble de la population. Vous vous êtes inventé un scandale.

JO

08/02/2013 04h13

Bonjour,

Les catégories A et B gagnent bien leurs vies. Je suis A, je gagne 2 000 € par mois, c’est largement suffisant, même avec une femme au chômage. En outre, j’ai toujours la possibilité d’aller dans le privée gagner 3 000 € par mois avec moins de responsabilités. Alors, utiliser les C qui gagnent le smic pour se goinfrer plus au passage, ce sera sans moi.

Bob la Tempête

08/02/2013 07h08

Bonsoir Mesdames et Messieurs,
Je crois que le problème de division majeure est : Public / Privé. Le gouvernement actuel est Social-Démocrate, sauf que le premier terme est devenu un gros mot. Les politiques entre eux se dorlotent, se réservent la part du lion et voilà tout. Alors le gel des salaires, les économies sur l’argent public, etc. sont du même acabit que pour nos collègues du privé les licenciements, les fermetures, les annulations de primes, etc. Les politiques ne gèrent rien, ce sont leurs amis financiers qui leurs dictent quelles lois plutôt qu’une autre il faut faire passer. La preuve en est nous sommes peu nombreux à entendre parler de la rencontre avec Mme la Ministre, alors qu’on nous pourrit les ondes depuis des jours sur le mariage pour tous. L’état n’a plus un sou mais la guerre au Mali a déjà coûté 700 millions d’euros. Dans certains ministères la politique de Sarkozy continue à être mise en œuvre ! Les collègues du privé râlent en permanence contre les gens du public, mais ce sont les mêmes qui hurlent lorsqu’un hôpital ferme, lorsque papy ou mamy ne peuvent plus toucher leur retraite parce la poste est partie à 30 km, nos enfants sont de moins en moins encadrés dans les écoles, collèges, lycées et y font toutes les âneries possibles, les effectifs de la police sont tellement formidables qu’on peut se faire découper en rondelles avant qu’un agent des forces de l’ordre passe, etc. Alors quand nous remettrons nous à exiger des gens que nous élisons qu’ils fassent le boulot pour lequel on a voté ? Juste une dernière chose : les citoyens encartés dans un parti politique et à jour de cotisations représentent au maximum 600 000 adhérents, soit moins de 10% de la population française, en d’autres lieux et encore récemment cela s’appelait : »l’apartheid » ! A méditer !…

Tal

11/02/2013 10h29

Bonjour,

Je souhaiterais savoir dans quelle ville M. JO habite. Pour ma part, je vis dans le Val de Marne et je touche 1600€ / mois. Un F2 vaut minimum 800€ / mois mais pour prétendre le louer les propriétaires et/ou les assurances loyers impayés exige du futur locataire de gagner 2.7 fois le montant du loyer, soit 2160€. Étant célibataire et ne voulant pas vivre dans un studio (je sais j’ai des goût de luxe), je n’ai pas accès à la location. Donc 2000€ / mois largement suffisant avec une femme au chômage, c’est sans enfants dans la région parisienne !

Dom 35

13/02/2013 11h17

Bonjour,

Je trouve tout à fait normal qu’il y ait un jour de carence. J’estime que nous sommes chanceux par rapport aux salariés du privé qui eux en ont 3. Je suis fonctionnaire et je suis révolté par les propos de certains fonctionnaires. Nous avons la chance d’avoir un emploi sûr, mais apparemment, ce n’est pas suffisant pour certains!!! Le fait de pleurer parcequ’on perd un jour, c’est immature!! Regardez autre chose que votre nombril ou allez bosser dans le privé, vous comprendrez votre douleur!!!

Isa

13/02/2013 04h32

Je donne tous les jours des formations RH à des gestionnaires d’agents publics, de l’Etat ou de la Territoriale. Tous connaissent des multitudes d’abus en matière de « droits » maladie, et tous reconnaissent que ces abus ont largement baissé depuis la journée de carence… Hier on me donnait encore le chiffre de -30%. Q’on ne leur parle pas de problème de santé publique !!! Espérons que la journée de carence sera maintenue, ce serait pure démagogie de la retirer.

Montereau77

17/03/2013 03h48

je suis en categorie C , apres un concours de l’administration que j’ai reussi ,j’ai recu une lettre de nomiation de contremaitre tres heureux sauf que l’echelle des maitre ouvrier et celle des contremaitre sont identique …donc pas d’augmentation avec plus de responsabilités …j ai cru comprendre que les contremaitre maintenant apelé agents de maitrise sont en categorie B dans la F teritorriale sauf erreur de ma part ??

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