Venu pour évaluer entre autres les besoins en infrastructures routières de l’Agglo de Rouen, la Crea (71 communes, 494 382 habitants), le ministre n’est donc pas venu les mains vides : l’Etat participera à hauteur de 100 millions d’euros à ce chantier de 200 millions d’euros.
200 millions en tout – Une participation appréciée en période de disette budgétaire de l’Etat par les grands élus locaux et territoriaux, tous présents lors de l’annonce.
Annonce qui a conduit Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères mais aussi ancien président de la Crea également là, à présenter Frédéric Cuvillier comme « un ministre du concret ».
Mais cette somme est surtout à l’aune de l’urgence à réaliser cette liaison stratégique entre le dernier pont inauguré à Rouen à l’automne 2008 et l’autoroute A13, via une voie rapide baptisée Sud III.
Une voie d’accès intégrée à l’origine dans le projet de la construction de ce pont levant le plus haut d’Europe, baptisé Pont Flaubert : elle devait permettre d’éviter aux véhicules venant du Nord (A28-A29) de la France pour se diriger vers l’Ouest (A13) et le Sud (A28) de l’Hexagone, de passer par le centre de ville de Rouen.
Intégrée dans le projet mais à financer par l’Etat qui n’avait jusque-là jamais tenu ses engagements, malgré un bras de fer avec les collectivités locales ayant financé pour 155 millions d’euros le pont.
Et ce maillon manquant crée quotidiennement – les automobilistes devant passer par le centre ville –, des engorgements de la circulation dans une cité déjà saturée.
Début des travaux en 2016 – Les collectivités pouvant désormais lancer les acquisitions foncières, les travaux devraient suivre à partir de 2016 pour être achevés en 2020.
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