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éducation

De Lormont (Gironde) à Reims (Marne), la réforme des rythmes scolaires se met en place

Publié le 01/02/2013 • Par avec l'AFP Frédéric Marais • dans : Régions

Reims comme Lormont ont organisé cette semaine une grande concertation sur les nouveaux rythmes scolaires tenant lieu à la fois de réunion d’information et de débat. Celle de Reims a réuni environ 300 acteurs éducatifs, parents d’élèves et personnels municipaux concernés.

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A Reims, la réunion s’est déroulée le 30 janvier 2013 à l’initiative de la maire, Adeline Hazan (PS). « Cette matinée avait un double objectif, rappelle Jacques Meyer, l’adjoint en charge de l’éducation, de la recherche et de l’innovation. D’une part donner à tout le monde le même niveau d’information sur la réforme des rythmes scolaires. D’autre part écouter l’avis des uns et des autres sur sa mise en place à Reims. »

La ville avait lancé plusieurs centaines d’invitations, ciblant notamment la communauté éducative : représentants de l’Education nationale, des syndicats d’enseignants et des fédérations de parents d’élèves, directeurs d’école, etc.
Etaient également conviés les élus, les fonctionnaires et employés municipaux concernés, les directeurs de maisons de quartier, les clubs et associations…

2013 ou 2014 ? – Il est ressorti de ce débat plus de questions que de réponses. Plusieurs grandes interrogations n’ont pas été tranchées, ce qui n’était d’ailleurs pas l’objet de la concertation : mercredi matin ou samedi matin (la balance semble toutefois pencher en faveur de la première hypothèse), dès la rentrée prochaine ou plutôt en 2014 ?
Le chantier des activités périscolaires reste également ouvert : où les déplacer et avec quels moyens ?

Le flot d’interventions aura en tout cas permis à la municipalité de commencer à faire sa religion sur cet épineux dossier qui concerne 14 000 élèves dans le public à Reims (6 000 en maternelle et 8 000 en élémentaire).
Pour poursuivre la réflexion, la mairie va envoyer prochainement un questionnaire à l’ensemble des parents d’élèves.

Entre 1 et 2 millions d’euros par an – Le coût d’application de la réforme dans la cité des sacres, selon une estimation provisoire, se situerait dans une fourchette comprise entre 1 et 2 millions d’euros par an.

A Lormont (Gironde), seulement deux jours après la publication du décret entérinant la semaine de 4,5 jours dans le primaire, une soixantaine de représentants de parents d’élèves de Lormont, ont répondu, lundi 28 janvier, à l’invitation de la mairie.
Il s’agit comme à Reims d’organiser « une concertation » sur la réforme des rythmes scolaires, alors que certains ignorent encore que le décret est déjà paru.

Les parents présents semblaient avoir peu d’avis tranchés – en dehors d’une réserve assez générale concernant l’école du samedi – et beaucoup de questions. « Qui va encadrer les enfants en dehors du temps scolaire ? » s’est lancé Jean-Michel, retraité de 60 ans, père de trois enfants.

« Une matinée (d’école) en plus, c’est une matinée à réveiller les enfants en plus », a rebondi Lynda, animatrice socio-culturelle de 36 ans. « Et toutes les collectivités n’ont pas forcément les moyens » de proposer aux enfants un temps « hors enseignement » de qualité, a poursuivi cette mère de deux enfants.

« Depuis 1999 » – La réforme est en quelque sorte déjà en partie appliquée à Lormont « depuis 1999 » au travers d’un projet éducatif local, a tempéré le maire (PS) Jean Touzeau.
Dans la « fourchette haute », elle pourrait se traduire à Lormont, où le taux de chômage frise les 20 % (chiffre Insee 2009), par une centaine d’embauches, pour l’essentiel à temps partiel, a précisé à l’AFP Bernard Rivaillé, adjoint à l’éducation et à la jeunesse.
Et les nouvelles activités seront gratuites, sans hausse d’impôts.

Alors que certains s’interrogent sur la matinée retenue pour la demi journée de plus (« mercredi ou samedi ? »), Mohammed, 54 ans, a tranché : quelle que soit la solution, « ça posera des problèmes aux associations et aux clubs sportifs. Ils vont devoir revoir toute leur organisation », s’es inquiété cet animateur sportif et socio-culturel, père de trois enfants.

Une centaine d’embauches pour l’essentiel à temps partiel – « Justement, on ne voudrait pas les perdre, nos associations ! » a lâché au premier rang Marie, 37 ans. « Le travail se fera avec tous les acteurs », a assuré le maire, avant d’abonder dans le sens de la jeune femme : « Vous avez raison ! C’est un vrai bijou, ce tissu associatif ! »

Lynda est revenue à la charge : « Si c’est le mercredi, quelle sera l’organisation ? Et le coût ? » « Moi, le samedi matin, ça m’inquiète », a confié Nora, 33 ans, qui a mis en avant le « plaisir » pour les familles « de se retrouver » lorsque débute le week-end.

Jusqu’à fin mars pour faire remonter les remarques – Favorable à une entrée en vigueur dès 2013, le maire a détaillé le calendrier : les parents lormontais, qui ont déjà rempli un questionnaire, ont jusqu’à fin mars pour faire remonter leurs remarques.
Elles seront remises à la mairie qui enverra une synthèse à la direction académique (ex-inspecteur d’académie). C’est cette dernière, après avis du maire, qui décidera des modalités d’application de la réforme dans le département.

A la fin de la réunion, certains ne cachent pas leur scepticisme : « Je ne sais pas quoi dire (aux parents), sinon que les enfants auront une heure de ‘garderie’ en plus », a confié à l’AFP François, un représentant de parents d’élèves, tandis que Céline a avoué qu’elle s’attendait « à des choses plus concrètes ».

Que les parents s’impliquent – « La réforme va chambouler des habitudes. C’est bien cette réunion. Mais il faut que les parents fassent remonter d’autres questions. Il faut qu’ils s’impliquent », a estimé pour sa part Mohammed.
Ils devront le faire avant la fin des vacances de Pâques, lorsque la direction d’académie rendra sa décision.

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De Lormont (Gironde) à Reims (Marne), la réforme des rythmes scolaires se met en place

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Jean-François Finon

03/02/2013 09h08

La nouvelle organisation du temps scolaire définie par le décret bouleverse l’organisation et le fonctionnement des services scolaires et périscolaires des communes (ou EPCI selon les cas). Le secteur associatif sportif ou culturel ouvert aux enfants est également très concerné par la réforme.
Sans doute conscient de la difficulté à mettre en place dès la rentrée de septembre 2013 la nouvelle organisation, le gouvernement a laissé aux communes la possibilité de demander au directeur académique des services de l’éducation nationale le report de l’application du décret à la rentrée scolaire 2014 pour toutes les écoles de la commune ou des communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale (article 4 du décret).
Cette faculté est toutefois enfermée dans un délai très court puisque la demande doit être adressée au directeur académique au plus tard le 31 mars 2013, soit dans les deux mois de la publication du décret. Le délai ainsi fixé parait d’autant plus court qu’il s’agit d’une décision lourde de conséquences pour les habitants de la commune, particulièrement pour les familles avec enfants scolarisés en maternelle ou dans le primaire.
Sur un tel sujet, on aurait mieux compris que soit laissé aux communes le temps de l’évaluation et d’une véritable concertation. A tout le moins, il eût semblé normal que la décision relève de la compétence de l’assemblée délibérante de la collectivité.
Or, tel n’est pas le cas. Si les termes du décret n’interdisent pas que la question soit soumise au conseil municipal, on observera qu’ils autorisent également que la décision soit prise par le maire seul (ou président de l’EPCI le cas échéant). C’est en effet au maire, ou au président de l’EPCI, que le décret donne explicitement compétence pour demander au directeur académique le report à la rentrée scolaire 2014 de la nouvelle organisation du temps scolaire. Au sens de l’article L 2121-29 du code général des collectivités locales, la question de la date d’application de la réforme des rythmes scolaires ne serait donc pas une affaire de la commune relevant de la compétence du conseil municipal.
Question : une telle redistribution des compétences entre les organes de la commune relève-t-elle du pouvoir règlementaire ?

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