« A elle seule, la création d’une agence de financement obligataire constituerait un nouvel acte de la décentralisation », fait valoir Yves Millardet, senior banker chez Natixis. Un projet simple sur le papier, puisqu’il s’agit de réunir les collectivités au sein d’une agence, dont elles deviendraient actionnaires, pour lever sur les marchés internationaux des capitaux, sous la forme d’obligations. Puis d’accorder aux collectivités adhérentes des prêts classiques, offrant ainsi au plus grand nombre l’accès au marché obligataire.
Mais le projet se révèle plus compliqué dans la pratique, où il se heurte à une série de conservatismes et d’intérêts particuliers.
1) Un financement « discount »
Cette agence de financement offrirait des taux d’intérêt inférieurs à la ...
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L'Agence de financement des collectivités se lance sur les marchés
Sommaire du dossier
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- L’Agence France locale réussit son entrée sur le marché obligataire
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- L’Agence France Locale obtient le feu vert des autorités bancaires
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- L’Agence de financement des collectivités en 10 questions
- Pourquoi l’Agence obligataire doit s’imposer
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- Lars M. Andersson : « Egalité, transparence et implication : telles sont les valeurs que l’agence de financement française devra respecter »
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