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Communication

Mise en cause des budgets com’ des collectivités locales : une méthologie contestable

Publié le 17/01/2013 • Par Virginie Fauvel • dans : France

Fin décembre 2012, puis début janvier 2013, deux articles du Figaro et de Rue89 ont pointé du doigt des budgets communication des collectivités "en hausse, malgré la crise". A la base de leur enquête, une étude de Public evaluation system (PES) contestée par les collectivités mises en cause. Marc Thébaut, communicant public depuis 22 ans, éditorialiste à Cap' Com, leur donne raison mais livre toutefois une autocritique de son secteur, pas assez transparent.

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En quoi l’étude de Public evaluation system, agence de notation des collectivités, qui a servi de point de départ aux enquêtes « Les folies de nos élus locaux » du Figaro et « Combien votre ville dépense-t-elle pour sa com’ et ses élus locaux ? » sur Rue89 est critiquable ?

L’agence de notation PES a fait le choix de n’étudier que le poste budgétaire 623, appelé « Publicité, publications, relations publiques » de l’instruction budgétaire M14. Ce poste comprend les annonces et insertions, fêtes et cérémonies, foires et expositions, catalogues et imprimés, publications et divers ! Tout ceci n’est pas forcément de la communication publique, sauf à considérer qu’une fête de quartier, un carnaval, bref tout ce qui se passe sur un territoire est communication. D’ailleurs, c’est sur quoi les villes mises en cause ont réagit [lire l’encadré ci-dessous]. Cela dit, à la décharge de PES, il est compliqué de déterminer le budget exact de la direction de la communication : il est en grande partie dans la ligne 623, mais aussi réparti au sein de différentes directions. Tout ceci est légal mais prête le flanc à la critique et la suspicion.

La communication publique serait-elle par nature suspecte ?

Il y a en effet au niveau local une certaine interprétation de ce qu’est la communication publique : elle servirait à la réélection des équipes en place, à la propagande. Il existe aussi un amalgame entre dépenses de com’ des collectivités et celles faites pour la politique gouvernementale, un phénomène qui s’est renforcé depuis Nicolas Sarkozy. J’ai d’ailleurs été interpellé, non sans humour sur Twitter : « La com’ on ne sait pas à quoi ça sert, ce doit être un problème de com’. » C’est tout à fait juste : la communication publique ne sait pas ou ne veut pas communiquer sur elle-même.

Qu’est-ce qui permettrait de définir un budget acceptable ?

Impossible de répondre ! Le budget va dépendre du projet politique et des moyens qui ont été alloués pour l’atteindre. On ne peut pas poser de ratios. Ce n’est que du coup par coup. En revanche, je plaide pour une totale transparence des budgets com’ et des objectifs fixés. Seule cette transparence totale permettrait de lever la suspicion.

Les villes dénoncent une confusion

Après la publication de l’application « Combien votre ville dépense-t-elle pour sa com’ et ses élus locaux? » sur Rue89, plusieurs mairies ont protesté contre la méthodologie employée. Le site d’information a donc publié le 9 janvier 2013 un nouvel article reprenant ces critiques, et a modifié la présentation de l’appli : les villes ne sont plus classées, mais listées par ordre alphabétique. Un poil démagogique, les incitations à alerter les mairies concernées sur Facebook, via Twitter ou par e-mail ont également été retirées.

Sur le fond, la mairie de Metz « conteste formellement » cette base de calcul. Arrivée 1ère du classement, Montpellier aussi regrette que soient regroupés des éléments aussi divers et variés que : « Les annonces légales et annonces de recrutement, les dépenses de foires et expositions, les évènements sportifs et culturels, les Hivernales, les Estivales, les catalogues et imprimés des Maisons pour tous, les illuminations de Noël, les contrats d’artistes… »
Un tweet d’un conseiller municipal de Caen résume aussi ce même sentiment amer :  « Vous êtes aussi démago que Le Figaro : confusion entre dépense de com et événementiel (salon du livre pour Caen par exemple). »

La Gazette » a contacté Stanislas Boutmy, le directeur de Public Evaluation System, conscient des critiques émises à l’égard de cette étude. « Nous avons travaillé à partir des comptes administratifs de l’année 2011. Nous partons de la ligne 623 car elle contient des éléments de stratégies de communication. C’est un choix critiquable, qui a ses limites, mais présente au moins le mérite d’établir une comparaison. »

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Commentaires

Mise en cause des budgets com’ des collectivités locales : une méthologie contestable

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Bazane

18/01/2013 02h36

Quand bien même le choix du chapître budgétaire pris en compte serait contestable, l’important reste la comparaison des masses financières dépensées par les différentes collectivités qui a priori ont les mêmes contraintes.
Même si la méthode est contestable le résultat de la comparaison reste pertinent pour classer les collectivités en fonction de leurs dépenses de com quelles qu’elles soient.

ALIMAS

19/01/2013 05h23

(10A022A01). À QUI PROFITE LA COMMUNICATION ? N’étant pas un spécialiste des compétences, droits et devoirs de la communication interactive entre les trois piliers du trépied démocratique à savoir la fonction politique, la fonction publique et la société civile, je ne peux qu’observer le foisonnement d’actions politiques de communication municipales diffusées par tractage sur les lieux publics, média papier, média numérique, média téléphonique, média radiophonique, média télévisuel, boîtes aux lettres individuelles, présentoirs de publication d’événements sur panneaux municipaux, réunion publiques, événements festifs, inauguration, etc. … etc. … La direction de la communication de ma ville d’Argenteuil (95) et ses services, sont actuellement dirigé(e)s par le maire (PS) Philippe DOUCET, actuellement cumulard de trois mandats : Maire, Député et Président de l’Agglomération Argenteuil-Bezons. Il est clair que, quelques soient les changements de responsables des fonctions politiques et publiques, la communication est TOUJOURS mise au service des POLITIQUES de la MAJORITÉ EXÉCUTIVE. Où sont donc inscrits les devoirs et obligations démocratiques de neutralité politique, que les dirigeants des fonctions politiques et publiques DOIVENT aux citoyens, pendant l’exécution de leurs mandats !?

(10A022A02). QUE FAIT LA FONCTION PUBLIQUE ? Faut-il y voir une impéritie des responsables de la fonction publique à classer, gérer et transmettre de façon intègre et non partisane, l’historique des travaux d’une proposition ou d’un projet développé par la municipalité précédente (en principe dans l’opposition) de l’expression du besoin à sa réalisation et au suivi des indices de satisfaction des usagers ? Lorsqu’une municipalité change de bord politique, les services en mairie et leur personnel restent en charge et se doivent de restituer l’intégralité des dossiers, à la nouvelle équipe ! C’est ce que logiquement, les contribuables que nous sommes sont en droit de penser, vu que c’est avec notre argent qu’ils fonctionnent ! Eh bien, il semblerait que les choses ne soient pas aussi simples et limpides ! J’ai au contraire de plus en plus la conviction que Monsieur Philippe DOUCET «à divisé et cloisonné pour mieux régner» ! Je n’en veux pour preuve et pour exemple, que l’annulation des 6 (CLP) : Comité Local de Participation de la municipalité précédente, remplacés par 15 (CP) : Conseil de Proximité et 3 (ZCE) : Zone de Concertation Économique … dès sa prise de responsabilité ! Et non pas pour une meilleure efficacité comme ils ont été annoncés à grand renfort et coût de communication, puisque Monsieur Philippe DOUCET d’une part ne les réunit pas et que, d’autre part, ne connaît pas ou ne tient pas compte des travaux des (CLP) de la municipalité précédente.

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